Ils sont venus en parler avec Jean-Pierre

Était-ce l'œuvre d'un hurluberlu nocturne, un jeu de piste sauvage, l'annonce officielle de chantiers gardés secrets, les prémisses d'une histoire surréaliste, l'expression des rêves ou des pires cauchemars d'habitants des quartiers des Fougères (Paris 20) et des Sentes (Les Lilas)...?

Impossible de dire. Les murs se sont couverts soudain d'affiches aux messages mystérieux dont seul Jean-Pierre Ostende, écrivain en résidence à Khiasma, semblait détenir la clef. Du moins, c'est ce que pensaient les habitants des Sentes et des Fougères venus rencontrer l'écrivain le vendredi 28 mai, jour de la fête des voisins des Sentes, et le samedi 29 mai dans le hall du 5 bis de la rue Noisy-le-Sec des Fougères. Autour d'un verre, l'écrivain s'est proposé d'expliquer son projet : poser un miroir dans le hall du 2 de la rue Dunant et un autre dans le hall du 5 bis aux Fougères. Deux miroirs? Pour quelle utilisation? Quels liens symbolisent-ils entre les deux quartiers? S'agit-il de miroirs déformants? De miroirs magiques? Des miroirs portes vers l'ailleurs?
Encore bien des questions demeurent, rendez-vous le 27 juin au square Léon Frappié pour la suite.



Jean-Pierre Ostende en pleine discussion - fête des voisins de l'allée
Calmette - le 28 mai - Les Sentes

Jean-Pierre Ostende au 5 bis de la rue Noisy-le-Sec (Paris 20e)
avec les habitants de l'immeuble, le samedi 29 mai pour l'apéritif.