mardi 15 décembre 2009

Nouvelle édition du festival Relectures qui a débuté le mercredi 2 Novembre 2009 et s’est terminé Samedi 5 Décembre à minuit !

Riche en lectures, en textes, vidéos, cherchant a révélé le monde qui nous entoure, les multitudes créatrices, les énergies en opposition mais aussi en concordance.

Relecture : c’est donné à voir la littérature contemporaine comme on est les seuls à le faire à Khiasma, dans ce cadre particulier qui fait toujours honneur aux artistes et charme le public.

Vous avez été très nombreux à venir nous voir, succombant à l’appel de Frédéric Dumond, Emmanuel Adely, Le collectif Vega, Norbert Godon,…

De façon succincte, voici un petit récapitulatif des œuvres présentées. Je n’ai utilisé que ma mémoire pour vous transmettre ce que j’ai pu percevoir.

Bien évidemment, il y a eu plein d’autres choses ! Voici quelques visions flash de Relecture VIII.
Et si vous vouliez tout savoir, la prochaine fois penser à venir nous voir à Khiasma ! C’est entrée libre pour tout le monde !


La soirée carte blanche à Frédéric Dumond
Jeudi 3 décembre

Décalage : tel a été mon sentiment de la performance de Frédéric Dumond en lien avec les vidéos de Christian Barani.
D’abord, la multitude d’écrans projetant les images d’un Népal rural, pratiquant depuis des millénaires les mêmes rites, les mêmes gestes et celles d’une ville népalaise débordée par sa circulation, et la modernité. Il y a un décalage entre ces titres de journaux alarmistes des attentats terroristes, la prise de pouvoir maoïste et le calme ambiant des régions reculées, la terre labourée et le vent qui souffle sans fin parmi cette population riche culturellement, simple et souriante.
Par-dessus ces belles images, la voix chaude, lancinante, imperturbable de Frédéric Dumond. Sa voix, son texte, nous offrent une autre image. D’abord, sonore, elle devient par la force de notre imaginaire une image qui se superpose aux écrans. Nous donnant à voir ce qui est perdu, oublié, effacé, ou indécelable.
Par la suite, Frédéric Dumond se lance avec David Christofell ; autre décalage bienvenu !
Décalage de ton, décalage de texte formant malgré toute une unité parfaite. Sur la base du « Manifeste Hacker » de Ken McKenzie Wark, voici deux modes de penser que tout oppose mais réunis tant ils offrent un contraste étonnant. Moment de rire et de réflexion.
Performances réussies où l’un n’envahit pas l’autre mais se superpose, devient complément de l’autre, les deux restant des éléments distincts. Il y a là un facteur appréciable de voir deux artistes partager un moment ensemble tout simplement.


La Tanière d’Alain Della Negra et Kaori Kinoshita.

Vendredi 4 décembre

A la place du film Newborn, initialement prévu, Khiasma et son public a eu droit en exclusivité à la projection de « la Tanière » exposé du 3 décembre au 3 janvier 2010 au Palais de Tokyo.Depuis les années 1980, un étrange mouvement culturel, le « Fandom Furry », a pris de l’ampleur, principalement aux Etats-Unis. Il réunit les personnes fascinées par des animaux imaginaires et anthropomorphes. Les « Furs » se choisissent ainsi un animal totem qu’ils personnifient, sur Internet ou dans la vie réelle.
Moment hilarant garanti, qui donne à penser et à analyser la notion de culture et de vie en communauté.


Performance Gwenaëlle Stubbe
Vendredi 4 décembre 2009

Que dire de ce petit bout de femme qui allie extraordinairement sérieux et ridicule.
Elle a ce don de nous rappeler que ce qui est en jeu et le sujet de cette soirée sur les avatars c’est aussi le reflet de notre quotidien ridicule. Ce qui nous importe n’est rien. Ce que nous sommes n’est presque rien. Et on en rit ! De bon cœur, car au fond, nous nous reconnaissons ou bien nous en avons rencontré. Femme talentueuse, je recommande une dose de Gwenaëlle Stubbe à tout le monde !!!



Portraits-Paysages Eve Loreaux/Gildas Veneau

Samedi 5 décembre 2009

Eve Loreaux et Gildas Veneau, que Khiasma accompagne depuis 2006, ont projeté leurs premiers « Portraits-Paysages » de Lilasiens et des Lilas.
Moment assez drôle, où nous avons pu nous rendre compte de la perception des habitants de leur cadre d’habitation mais aussi des réflexions qui les entoure, parfois même de leur propre singularité. Les artistes invite les habitants à décrire de mémoire les yeux fermés un paysage observé l'instant d'avant. La mémoire outil faillible et infaillible nous aide à percevoir notre monde urbain comme nous l’aimons ou le détestons.

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